• Réflexion sur la Russie

    Par RN 1

    Prélude d'une étude  et d'un reportage de RN 2, voici une ou deux remarques au sujet des intentions que l'on prêtait depuis déjà quelques semaines à Wladimir Poutine sur un certain nombre de médias occidentaux. Depuis, quelques émois médiatiques sans grande portée, puisque tout ce qui concerne le leader de la Russie suscite un intérêt quasi-permanent et à la mesure du personnage.

     

    Lorsqu'il dirigeait les services secrets français, sous deux présidents, Georges Pompidou et Giscard, Alexandre de Marenches faisait surveiller chaque jour une division russe en particulier, comme il le raconte dans ses mémoires, écrits avec Christine Ockrent et publiés en 1986.

    Cette division était celle qui pouvait arriver à Berlin. Cette division fut perdue, le temps d'une journée, et on l'avait ensuite signalée près de la Mer Noire. Le nœud, précisément, des grands enjeux d'aujourd'hui dans cette partie du monde.

     

    D'après RN 2, Poutine n'a aucune envie d'attaquer l'Allemagne, car il n'en a pas besoin.

     

    D'un autre côté, et c'est le principe de notre Site, l'interrogation pertinente serait que le nœud des alliances à venir, serait autrement à redouter que les décryptages hâtifs d'une certaine presse prompte à basculer dans des scénarios peu probables. Il découlerait d'une union de la Russie et de l'ensemble Turc. Le géant hors normes qui naîtrait, même fondé sur une simple alliance économique dont le projet cherche déjà à exister : l'équilibre pétrolifère notamment, en instance de perfection et centré autour de la Mer Noire. Cette donne hors échelle constituerait dès lors l'inévitable ligne de bascule du futur proche. (Qu'est-ce que l'ensemble Turc ? C'est la Turquie elle-même, ce qui est déjà suffisant... Son ombre portée ne se limite pas à elle seulement, un géant en soi : passé historique, prestige, font le reste pour un rôle naturel qui ne veut plus tarder à reparaître. Et se démultiplie encore devant son obstination à entrer dans l'ensemble européen constitué, encouragé ici, de l'intérieur... Son poids démographique équivaut à lui seul à... toute l'Europe, soit (plus de) 250 millions d'individus ; d'où notre opposition radicale à son entrée dans l'Europe).

     

     Sur ces points de départ, sera développé le débat de ces jours-ci au cours de plusieurs articles.


  • Commentaires

    1
    TR
    Mercredi 18 Mars 2015 à 21:10

    La Turquie est vraiment un sujet très intéressant.

    Elle fait partie de l'OTAN.

    Néanmoins, depuis 2006 où la carte des projets moyen-orientaux américains a "fuité", montrant que les États-Unis avaient l'intention d'amputer la Turquie (et d'autres pays) d'1/5e de son territoire, "ce n'est plus pareil"... Pour autant, on ne peut pas dire que la Turquie ait entièrement renversé ses alliances...

    Quant à la Russie, certes elle n'a aucune intention d'envahir qui que ce soit, elle a même réussi à convaincre les Novorussiens de rester en Ukraine (tout en leur fournissant appui diplomatique et conseils) alors que leur pays est tellement plus riche en ressources naturelles (l'Ouest de l'Ukraine n'a rien) et demandait le rattachement...

    Elle a récupéré la Crimée mais là, elle avait une légalité "béton" et un assentiment populaire encore plus important.

    Ce sont vraiment les Américains qui essaient de faire croire aux voisins de la Russie qu'elle veut les envahir, mais ils résistent de mieux en mieux à cette désinformation.

     

    Personnellement, je pense qu'il ne serait pas bon que la Russie ait trop de poids dans les affaires européennes, ce qui est un risque plus réel qu'une invasion proprement dite, mais actuellement, le risque immédiat et gravissime c'est le Traité atlantique TAFT, et plus globalement la mainmise américaine sur tous les gouvernements européens ou presque. Ce n'était pas la peine d'avoir chassé l'OTANiste idéaliste Sarkozy, pour récupérer un toutou peureux. De Gaulle est bien loin!



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :